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Sharks, rays & rain dodging in paradise
(Subtitle: Finding Nemo, Losing Wifi)
5 AM. The drumroll of torrential rain on our lovely Polynesian bungalow roof yanked me from my dreams. I’d love to tell you it was soothing, but it was less “tropical zen” and more “nature’s attack alarm.” The local cockerels, not wanting to miss out on the chaos, joined in with their best banshee impressions. I’m in paradise, right?
Still, hope springs eternal: today was to be our grand aquatic adventure. Water, fish, corals, maybe an existential dolphin encounter — the works.
But first: breakfast — outside, because we’re fancy like that. Our lovely lodge host gathered all eight of us (yes, all four bungalows were full — it was practically a cruise ship) and drove us a few kilometres to meet our guide. There he was at 9:00 AM sharp, looking like a man who has seen some things — mostly tourists in flippers.
We all jumped aboard his boat with high spirits and dry clothes. Within seconds, the sky laughed at our optimism and dropped another shower on us. Fortunately, it was warm rain, the kind that says, “You’ll be soaked, but at least in a tropical way.”

Our captain, clearly a weather ninja, took a dramatic detour to outmaneuver the rain cloud. And guess what? It worked. First stop: blacktip shark hangout. In we go! I was in the water faster than you can say “Instagram story.” I’ve met these sharks before — polite chaps — so I wasn’t exactly trembling, but still, swimming with predators does give the day a certain… zing.
Next: coral garden. And not just any coral garden — the coral garden. The one I’ve been dreaming about during boring Monday meetings and delayed flights back home. As we approached, I recognized the scenery — landmarks I could weep over. We stopped, anchored, and splashed into knee-deep bathwater. Heavenly.
On the motu, we trekked upstream, masks on, ready for what I call the Lazy River of Dreams. You float, you glide, you gracefully flail to avoid coral collisions — all while trying to film on a phone in a waterproof pouch that only fogs up when something exciting swims by. (Videos pending my next encounter with decent Wi-Fi. Possibly 2027.)
It’s an underwater paradise. Bright fish, colourful coral, fast current. I was channeling my inner sea turtle — if you’ve seen Finding Nemo, you get the vibe. I could have looped that river all day, but apparently we had places to be and dolphins to disappoint.
We headed north. In the distance, giant waves rolled in at the eastern pass — nature’s own fireworks. We floated in awe, trying to capture the bluest blues that ever blued. And then, off to our lunch destination, full throttle.
Cue dolphins. Or at least, the distant splashes of them. We swerved to investigate, cameras poised. The result? A thrilling collection of photos of water, more water, and possibly one blurry fin that might also be a shadow. National Geographic, here I come.
We eventually made landfall on a motu where a Tahitian feast awaited. Picture plastic chairs in paradise. The food was buffet-style, with just a hint of competitive energy. Post-lunch, I opted for a swim, only to emerge from the water and find two rays a foot away from me. Cue shrieking and photography. They were chill. I was not.

Some beach lounging later, we were herded back aboard for one last coral garden. This time, no current. Just a long, ambitious swim. I gave it a try, then promptly bailed halfway through. Because self-care.
After a solid 40 minutes of “where did everyone go,” the crew returned and we zipped back to port. Warm farewells, heartfelt thanks, and a wallet slightly lighter.
Back at the bungalow, it was shower-o’clock. As the sun dipped behind the horizon, I sat down to scribble these lines. Next on the schedule: apéro, because no matter how many sharks, dolphins, or rays you encounter… you deserve a good drink at sunset.
🇫🇷
Requins, raies & chasse à la pluie en paradis
(Sous-titre : « Trouver Nemo, perdre le Wi-Fi ».)
5h du matin. Un déluge tropical tambourine sur le toit de notre super bungalow. Niveau ambiance : moins “spa zen” que “alerte météo sévère”. Les coqs locaux, jamais en reste, décident d’y ajouter leur propre concert. Bienvenue à Taha’a.
Mais gardons espoir : aujourd’hui, c’est journée aquatique extrême. Bateau, poisson, corail, peut-être une rencontre bouleversante avec un dauphin – le rêve.
Mais d’abord : petit-déj’, en terrasse, s’il vous plaît. Notre hôte bienveillant réunit les huit aventuriers (oui, les quatre bungalows sont pleins, c’est la croisière s’amuse) et nous dépose quelques kilomètres plus loin pour retrouver notre guide. Il est là, à 9h00 tapantes, l’air de celui qui a vu défiler des hordes de touristes en palmes.
On grimpe dans le bateau, le ciel est presque clément… pendant exactement 14 secondes. Puis la pluie revient. Heureusement, c’est une pluie chaude, du genre “tu seras trempé, mais avec style tropical”.

Notre capitaine, manifestement diplômé en esquive de nuages, fait une embardée spectaculaire à gauche pour contourner le mauvais temps. Et ça marche. Première escale : un spot à requins pointe noire. Hop, à l’eau ! Pas une première pour moi, donc pas de panique, mais bon, nager avec des prédateurs garde toujours un certain piquant.
Ensuite : direction le jardin de corail. Et pas n’importe lequel — LE jardin. Celui dont je rêve en réunion. Celui qui rend l’hiver plus supportable. En approchant, je reconnais le décor. Larmes de bonheur contenues. On saute dans une eau tiède, profondeur : mi-cuisse. Le pied.
Sur le motu, on remonte quelques centaines de mètres à pied, masques vissés, prêts pour la descente en mode toboggan marin. Le courant nous pousse doucement, on flotte au-dessus des coraux comme des sirènes (fatiguées). Filmer avec un téléphone dans une pochette étanche relève du sport extrême. (Les vidéos arrivent… dès que je croise une connexion Wi-Fi fonctionnelle. Disons 2027.)
C’est un aquarium géant. Des poissons par milliers, des couleurs à faire pâlir Photoshop. Le courant est fort, la sensation géniale. Si tu as vu Le Monde de Nemo, tu sais exactement de quoi je parle. J’aurais pu y rester toute la journée. Mais bon, apparemment, y’a un programme à respecter.
On reprend la mer, cap au nord. Au loin, deux énormes vagues déferlent à l’entrée est du lagon. On les approche lentement pour prendre des photos. Quand elles cassent, le turquoise est indécent de beauté.
Prochaine étape : un motu plus au nord, où un déjeuner tahitien traditionnel nous attend. On fonce… jusqu’à ce que notre capitaine repère des dauphins. Évidemment, on s’approche. Résultat : 54 photos de flou artistique et une demi-palme. Ils sont trop rapides, les coquins.
On débarque à quelques mètres de la plage. Des tables sont dressées, ambiance pique-nique chic. D’autres bateaux sont là, et bientôt une petite file se forme pour le buffet. Après le déjeuner, digestion obligatoire. Moi, je choisis la baignade. En sortant de l’eau, surprise : deux raies à un mètre de moi, dans trente centimètres d’eau. J’ai des photos, promis.

Quelques transats plus tard, le cri du retour sonne. Direction un autre jardin de corail, cette fois sans courant. Longue nage au programme. Je tente, puis, subitement, une petite angoisse me gagne : demi-tour discret vers le bateau. 40 minutes plus tard, tout le monde revient, ravi.
Retour au port, petit au revoir au guide (et au porte-monnaie). Notre hôte vient nous récupérer et nous ramène à notre bungalow. Douche, repos bien mérité.
Le jour décline doucement pendant que j’écris ces lignes. D’ici peu, ce sera l’heure de l’apéro. Parce qu’après les requins, les dauphins et les raies… un ti-punch, c’est mérité.
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