Bora Bora – Day 3 đŸ‡ŹđŸ‡§đŸ‡«đŸ‡·

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Clouds, tuna & a Mai Tai sunset

🐠The sea is back to her turquoise, glistening self today, the swell has simmered down, and while there are a few grey clouds in the sky, it’s still warm enough to make you question whether pants are even necessary anymore. (They aren’t. You’re in Bora Bora.)

Now, settle in, dear readers, for a heartwarming little tale of boats, bonding, and near-misses with Poseidon himself.

Just outside our house (or, let’s be real, tropical dream shack), tucked lovingly under a corrugated shed and hoisted out of the water like a prized ham, is a striking green and yellow boat. Not just any boat—this one’s the pride and joy of our neighbor, a classic Polynesian gent with the kind of face that says, “I’ve seen some swell.”

I first laid eyes (and camera lens) on that beauty two years ago, and it’s since been immortalised as my computer wallpaper. So you can imagine my delight when I spotted her again three days ago, resting in the same spot like a loyal old friend.

Naturally, I marched over to rekindle this aquatic romance and reminded the boat’s owner we’d met before. He squinted, nodded in what I think was recognition, and now we’re practically best mates. He’s been dishing out advice, tales of the sea, and even let me onto his sacred private pontoon this morning (I didn’t even have to bribe him with wine). Underneath it, he has a homemade hatchery filled with live fish—his pride and joy, second only to his banana-hued vessel.

Then, with a fisherman’s casual flair, he mentioned he was off to Raiatea—a breezy 45-minute boat ride if you ignore the little detail that yesterday the swell at the pass was reportedly 4–5 metres. He loaded up his rod, gave the boat a hopeful pat, and muttered something about tuna. I wished him fair seas and full coolers.

It’s 9 a.m. now and the day is gloriously empty. I plan to go for a swim before facing the Herculean task of
 shopping. We’re dangerously low on wine, and no Polynesian day should be faced sober. We’ve also picked the spot for our evening cocktail—essential logistical work, done with military precision.

Post-swim, post-shower, post-coffee—it’s time for provisions. Our chosen supermarket, despite today being May 8th and a bank holiday (which in France is basically sacred), is open! It’s a 1km walk, which doubles as our fitness regime and pre-lunch guilt reducer.

Now, allow me a brief rant. Yes, Bora Bora is heartbreakingly beautiful. Yes, the people are so warm they could toast your baguette just by smiling. But—and it’s a tropical-sized but—the fruit and veg situation is
 dire. In a land where mangoes should be falling from the sky, we’re buying sad little imports. It’s a culinary paradox and frankly, it hurts my soul.

Anyway, plot twist: our heroic fisherman is back! But sadly, no tuna. He sighs and tells me the boat had engine trouble and barely made it back through the pass. Picture this: 5-6 metre waves, no power, and the nose of the boat plunging into the sea like it was trying to drink it. Thankfully, no major damage—just a bit of adrenaline and disappointment.

Lunchtime (aka aperitif o’clock) is approaching. One more swim seems like the only reasonable response to all this dramatic fishlessness. The clouds part, the sun returns like a triumphant stage performer, and I glide into the lagoon once again.

The rest of the day unfolded in a dreamy rinse-repeat loop: swim, sun-dry, beach walk, nap. Honestly, it’s a tough gig.

Alas, a storm brews—not in the sky, but in my sinuses. Nose, throat, eyes
 all staging a small revolt. Still, nothing a strong cocktail can’t temporarily cure.

At precisely 5:30 p.m., as is tradition, we materialize at the bar of the Mai Tai hotel for happy hour. I order their signature drink (purely for research), and I’m pleased to report it’s as dangerously delicious as it sounds. Five stars. Would recommend. Would reorder.

Dinner at home was a modest affair—mostly because I’m fading fast. By 7:30 p.m., I crawl into bed, crossing fingers, toes, and nose hairs that I’ll wake up in better shape tomorrow.

Until then, from under my mosquito net and mild fever haze—bonne nuit, mes amis.


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Nuages, rĂȘve de thon et coucher de soleil au Mai Tai

Aujourd’hui, la mer a retrouvĂ© ses esprits : turquoise, calme, brillante. La houle s’est calmĂ©e, les vagues ne cherchent plus Ă  dĂ©vorer les pontons, et mĂȘme s’il y a quelques nuages gris dans le ciel, on s’en fiche un peu
 il fait chaud, et c’est bien lĂ  l’essentiel.

Mais trĂȘve de mĂ©tĂ©o, laissez-moi vous raconter une petite histoire pleine de sel (marin) et de tendresse. Devant notre maison (ou devrais-je dire notre cabane de rĂȘve en bord de lagon), se tient fiĂšrement un bateau vert et jaune, suspendu hors de l’eau sous un abri de tĂŽle ondulĂ©e. C’est le trĂ©sor de notre voisin, un PolynĂ©sien typique, moustachu, souriant, un peu philosophe sur les bords.

Ce bateau, je l’avais dĂ©jĂ  photographiĂ© il y a deux ans. Depuis, il trĂŽne fiĂšrement en fond d’écran de mon ordinateur, preuve de mon attachement profond (voire obsessionnel). Imaginez donc ma joie de le retrouver intact, tel un vieil ami, Ă  notre arrivĂ©e.

J’ai donc osĂ© engager la conversation avec le capitaine en lui rappelant que nous nous Ă©tions dĂ©jĂ  rencontrĂ©s. Il a plissĂ© les yeux, esquissĂ© un sourire et m’a adoptĂ© sur-le-champ. Depuis, il me raconte des anecdotes marines et m’offre ses conseils comme des perles de sagesse. Ce matin, j’ai mĂȘme Ă©tĂ© invitĂ© Ă  marcher sur son sacro-saint ponton privĂ© pour admirer son vivier artisanal rempli de poissons frĂ©tillants. Un vrai jardin secret aquatique dont il est trĂšs fier.

Puis, tel un vieux loup de mer, il m’annonce qu’il part pour Raiatea — 45 minutes de traversĂ©e si le passage est praticable (spoiler : la houle faisait 4 Ă  5 mĂštres hier). Il embarque quelques affaires, son fidĂšle moulinet Ă  la main, en espĂ©rant qu’un thon bien dodu morde Ă  l’hameçon sur le trajet. On croise les nageoires.

Il est 9h. Le programme du jour est simple : rien. Une baignade matinale s’impose, suivie de mes ablutions rituelles. Ensuite, mission ravitaillement — le vin commence dangereusement Ă  manquer. Nous avons aussi choisi l’endroit sacrĂ© oĂč siroter notre cocktail du soir avant un dĂźner tranquille Ă  la maison. Autrement dit : journĂ©e molle, bonheur total.

AprĂšs la baignade, la douche et un bon cafĂ©, nous partons Ă  pied au supermarchĂ©. MalgrĂ© le fait que nous sommes le 8 mai, jour fĂ©riĂ© (et donc potentiellement apocalyptique pour le ravitaillement), il est miraculeusement ouvert ! À un petit kilomĂštre de marche, c’est notre salle de sport improvisĂ©e.

Maintenant, permettez-moi une lĂ©gĂšre critique. Les Ăźles polynĂ©siennes sont d’une beautĂ© Ă©poustouflante. Chaque Ăźle a sa personnalitĂ©, ses lagons cristallins, ses fonds marins dignes d’un documentaire BBC. Les habitants sont d’une gentillesse dĂ©sarmante (avec, bien sĂ»r, une ou deux exceptions, pour rester honnĂȘte). Bref, on se sent ici comme Ă  la maison
 mais avec plus de cocotiers.

Cela dit, c’est encore un territoire en dĂ©veloppement. Beaucoup de maisons sont des cabanes sommaires posĂ©es sur la plage, et sans les touristes et les subventions françaises, je ne suis pas sĂ»r que l’économie tiendrait la vague. Et parlons nourriture : on ne peut pas manger du poisson cru matin, midi et soir ! Le choix de fruits et lĂ©gumes est dĂ©primant, parfois mĂȘme importĂ©. Dans un pays tropical ! Un comble.

Mais revenons Ă  notre feuilleton du jour : contre toute attente, notre ami au bateau est dĂ©jĂ  de retour ! Je cours lui demander s’il a attrapĂ© du thon. Il secoue la tĂȘte tristement. Le moteur a eu des soucis, la traversĂ©e fut Ă©pique. En entrant dans la passe, ils ont surfĂ© sur une vague de 5 ou 6 mĂštres, sans presque aucune puissance moteur. L’avant du bateau a plongĂ© dans la mer façon dauphin trop zĂ©lĂ©. Heureusement, rien de grave Ă  signaler. Mais le thon, lui, est restĂ© libre comme l’air.

C’est bientĂŽt l’heure de l’apĂ©ro (a.k.a. le dĂ©jeuner), alors je me convaincs qu’une autre baignade est absolument nĂ©cessaire. D’autant que les nuages s’en vont, et le soleil revient briller comme s’il n’avait jamais rien fait de mal.

La suite de la journĂ©e s’est dĂ©roulĂ©e comme une douce rengaine tropicale : baignade, sĂ©chage au soleil, petite balade sur la plage, sieste
 et on recommence.

Malheureusement, je sens un petit rhume pointer le bout de son nez (et de sa gorge et de ses yeux). Rien de dramatique, mais assez pour me rappeler que je suis encore un ĂȘtre humain, malgrĂ© mes talents Ă©vidents en farniente.

À 17h30 pile, comme tous les soirs, nous sommes installĂ©s au bar de l’hĂŽtel Mai Tai pour l’happy hour sacrĂ©. Je commande leur fameux Mai Tai — par pur sens du devoir — et je vous le dis : c’est un dĂ©lice. Fortement recommandĂ©, avec modĂ©ration bien sĂ»r (mais pas trop non plus).

De retour à la maison, dßner léger et hop, direction le lit dÚs 19h30, en espérant une bonne nuit de sommeil réparateur.

À demain, si le rhume ne m’a pas transformĂ© en zombie tropical.🐠


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