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A tale of champagne, mystery and jet lagged delusions
We boarded our Air France A350 (fabulously named Albi—yes, planes have names , like pets or Bond villains) at LAX right on time for the 9 p.m. departure. At this point, my body had fully given up trying to understand what timezone it was in. Papeete, LA, Paris, Toulouse… it’s basically just guessing now and hoping for snacks.
As soon as I sat down, I resumed watching the final episodes of the series I’d started 36 hours earlier on the Tahiti-LA leg. It felt oddly emotional, like finishing a vacation romance—except this one involved less sunscreen and more headphones.
Then something happened. A twist worthy of a Netflix miniseries: the Air France stewardess greeted me by name. I mean, sure, that’s printed on the manifest. But then she smoothly name-dropped my wife, my brother, and his spouse. Either she’s ex-MI6 or she’d done a little mid-afternoon Facebook stalking.
She said she’d read a post (a post?!) earlier that afternoon. She knew we were from Carcassonne. She knew our wine preferences (Minervois, naturally). And then she casually mentioned she’d lived in Gruissan. At this point I started checking for hidden cameras. Were we starring in an airline-sponsored reality show? Did I win a secret loyalty prize? Should I be smiling more?
Whatever it was, service was exceptional. The kind of service where you start wondering, “Wait… have we met before? Was she at my wedding? Did we storm a medieval fortress together in a past life?” The jury’s out. But I’m not ruling anything out.
The rest of the flight went as smoothly as my whisky—of which I had two generous servings, followed by some lovely wine with dinner and an obligatory Armagnac nightcap. I pushed the magic button that turned my seat into a flatbed spaceship and promptly blacked out for nearly seven glorious hours. (Side note: nothing makes you feel more powerful than sleeping through turbulence and waking up just in time for croissants.)
We landed. We zoomed through immigration. We teleported (okay, shuttled, but it felt fast) to another terminal for our connecting flight to Toulouse, which departed 40 minutes later. One hour and fifteen minutes after that, we were in Toulouse. From there, just over an hour’s drive to home-sweet-Cité.
All told, travel time from LA to Carcassonne: 15 hours. (Please clap.)
Of course, my body thinks it’s 2 p.m. in some parallel universe, and keeps asking why we aren’t poolside in Tahiti anymore. It’ll take a couple of days to readjust. Which is handy, because we have about twelve things to do in the next forty-eight hours before heading off again on our next little jaunt—somewhere domestic, no need for passports, but just far enough to justify more cheese.
In the next few days, I’ll gather my thoughts on the last three weeks—the spectacular, the serene, the sand-in-everything moments. Stay tuned for tales of Polynesia: the highs, the hiccups, and the overwhelming urge to go back the moment we unpacked.
🇫🇷
Champagne, coïncidences et jetlag en délire
Nous avons embarqué à bord de notre A350 d’Air France (baptisé Albi – oui, les avions ont des prénoms, comme les chats ou les méchants dans James Bond) à LAX, pile à l’heure pour le décollage de 21h. À ce stade, mon corps avait complètement abandonné l’idée de comprendre dans quel fuseau horaire il se trouvait. Papeete, Los Angeles, Paris, Toulouse… il fait semblant de suivre, mais il attend juste les collations.
Dès que je me suis installé, j’ai repris la série entamée 36 heures plus tôt sur le vol Papeete–LA. Une sorte de relation intense et brève avec une fiction, comme une romance de vacances… sauf qu’il y avait moins de monoï et plus de bruitages de suspense.
Puis, coup de théâtre. La scène digne d’un thriller psychologique : une hôtesse me salue par mon prénom. Bon, ça, à la rigueur, c’est dans la liste des passagers. Mais ensuite, elle enchaîne avec le prénom de ma femme, de mon frère et de sa conjointe. Soit elle a travaillé pour les renseignements, soit elle a exploré Internet avec plus de zèle qu’un ado devant un crush TikTok.
Elle me dit qu’elle a lu une publication (oui oui, une publication !) dans l’après-midi. Elle savait qu’on venait de Carcassonne. Elle m’annonce fièrement qu’il y a un vin de Minervois sur la carte. Et puis elle me glisse qu’elle a vécu à Gruissan. Là, j’ai commencé à chercher des caméras cachées. Est-ce qu’on tournait un remake aérien de Surprise Surprise ? Avais-je gagné un programme secret pour voyageurs fidèles ? Fallait-il sourire comme à la télé ?
Quoi qu’il en soit, le service fut royal. Du genre qui vous fait vous demander : « On s’est déjà rencontrés, non ? Elle n’était pas à mon anniversaire ? Ou on a défendu une citadelle ensemble en 1242 ? » Allez savoir.
Le reste du vol fut aussi fluide que mon whisky – dont j’ai pris deux beaux verres, suivis d’un bon vin pendant le dîner, puis d’un petit Armagnac pour clore le tout. J’ai appuyé sur le bouton magique qui transforme le siège en lit plat et je me suis endormi presque instantanément… pour me réveiller sept heures plus tard, juste à temps pour le petit-déjeuner.
À l’atterrissage, nous étions les premiers à l’immigration (petite victoire intérieure), avant de changer de terminal pour notre correspondance vers Toulouse – départ dans 40 minutes chrono. Une heure et quart plus tard, atterrissage en Occitanie. Ensuite, un peu plus d’une heure de voiture jusqu’à la maison.
Temps total de voyage de L.A. à chez nous : 15 heures. (Oui, applaudissez, c’est mérité.)
Évidemment, mon corps pense qu’il est 14h, quelque part entre Narnia et les Marquises. Il va lui falloir quelques jours pour s’en remettre. Ce qui tombe bien, puisqu’on a une to-do list longue comme un vol sans écran tactile, et qu’on est théoriquement repartis pour un nouveau petit séjour… dans quelques jours. Cette fois, pas trop loin. Restez calmes : ce sera en France.
Dans les jours qui viennent, je prendrai le temps de poser mes réflexions sur ces trois semaines passées en Polynésie : le très beau, le très bon… et peut-être un ou deux grains de sable dans la machine.
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