Gehrden (I)

🇬🇧

Where everybody knows your name

(unless they moved in after 2018)

After an Olympic-quality sleep—nearly 12 hours—I emerged from slumber like a well-rested marmot. Fueled by a single heroic slice of toast and a humble cup of tea, I was ready to face the day. Only to remember… it’s Pfingsten (Pentecost), a bank holiday in Germany, which means the entire country politely but firmly closes its doors. Shops? Closed. Bars? Nein. Restaurants? Forget it. If there’s a nation that knows how to honour a public holiday, it’s Germany.

Fortunately, I’m in Gehrden, my old stomping ground where I spent 27 years of my life. With the exception of people who moved in during the last eight years (i.e., since I absconded to France), I basically know everyone. And they know me—perhaps too well.

This visit isn’t just about soaking in nostalgia. It’s a full-blown reunion tour: children, grandchildren, and as many friends as I can cram into the schedule. We kicked things off with a stroll to T&J’s place for late-morning coffee. That’s when we heard about Mühlenfest—a windmill festival up on Gehrdenerberg. Food, drinks, familiar faces? It was a no-brainer.

Up the hill we went, a couple of scenic kilometres, and boom—instant social hour.

Bratwurst in one hand, beer in the other, and a rotating cast of “Oh wow, it’s you!” moments.

But as all good things must, the blue skies gave way to rain at 2 PM, so we retreated to my daughter’s for a tactical afternoon nap.

Refreshed, recharged, and rehydrated (briefly), we headed out again—this time to the warm hospitality of Klaus and Petra, former neighbours and still first-class hosts. Drinks flowed: beer, whisky, wine—because why choose? We caught up on the latest local tidbits and theories (“Did you hear what happened at number 12?”), and the laughter flowed as easily as the beverages.

We eventually walked back home, not just full of stories and schnitzel, but with the smug satisfaction of hitting our daily 10km goal—powered by good company, good food, and a little drizzle of German holiday spirit.


🇫🇷

Gehrden, là ou tout le monde vous connaît

(sauf ceux arrivés après 2018)

Après une nuit de sommeil digne des Jeux Olympiques – près de 12 heures sans interruption – je me suis réveillé aussi frais qu’une marmotte bien reposée. Un simple toast héroïque et une tasse de thé plus tard, j’étais prêt à affronter la journée. Sauf que… nous sommes à Pfingsten (la Pentecôte), jour férié en Allemagne, et ici on ne plaisante pas avec les jours fériés.

Commerces ? Fermés. Bars ? N’y comptez pas. Restaurants ? Niet.

Heureusement, nous sommes à Gehrden, mon ancien fief où j’ai vécu 27 ans. À part ceux qui ont emménagé au cours des huit dernières années (c’est-à-dire depuis mon exil en France), je connais à peu près tout le monde. Et eux me connaissent aussi — parfois un peu trop bien.

Ce séjour, ce n’est pas seulement pour respirer l’air du passé, c’est une tournée de retrouvailles : enfants, petits-enfants, et un maximum d’amis à revoir en un minimum de jours. On a commencé fort avec une petite marche jusqu’à chez T&J pour un café en fin de matinée. Et là, surprise : aujourd’hui, c’est le Mühlenfest, la fête du moulin, qui se déroule sur les hauteurs du Gehrdenerberg. Nourriture, boissons, visages familiers ? On signe tout de suite.

On grimpe donc les quelques kilomètres jusqu’au moulin, et comme prévu, les retrouvailles s’enchaînent. Une bière dans une main, une bratwurst dans l’autre, et un défilé de “Oh tiens, toi ici !”. Puis, à 14h, la pluie s’est invitée à la fête — classique — alors nous avons redescendu vers chez ma fille pour une sieste d’après-midi bien méritée.

Réveillé, revigoré et brièvement réhydraté, nous avons repris la route. Direction : chez Klaus et Petra, anciens voisins devenus hôtes de luxe, pour un apéritif prolongé avec deux autres ex-voisins. Et là, on a trinqué. Bière, whisky, vin — pourquoi choisir quand on peut tout goûter ? Les potins locaux ont fusé (“Tu sais ce qui s’est passé au numéro 12 ?”), les rires aussi, et la soirée a filé à toute allure.

Nous sommes rentrés à pied, le cœur léger, le ventre plein, et surtout fiers d’avoir atteint nos 10 km quotidiens — alimentés par la bonne humeur, la gastronomie allemande, et un soupçon d’humidité festive.


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