Heatwave hysteria

🇬🇧

Have we become a nation of weaklings?

I’ve travelled extensively and lived in parts of Asia where the thermometer never dips below 30°C—day or night. Add to that a suffocating level of humidity, and you’ve got real, relentless heat. And yet, life goes on. People work, eat, sleep, laugh. It’s not always comfortable, but it’s normal. You adapt.

Here in France, we’ve had just a few days of high temperatures—and suddenly the news channels explode with non-stop whining, panic, and finger-pointing. It’s as if the entire country is caught in some sort of collective meltdown. Yes, it’s hot. Yes, it’s sweaty. But let’s be honest: it’s not the end of the world—and frankly, it’s a far better deal than months of freezing cold, grey skies, and rain.

Have we really become this fragile?

Climate change isn’t new. We’ve been talking about it for years, if not decades. Yet every summer, the same recycled soundbites roll across our screens: farmers are “concerned,” experts “warn,” and politicians offer vague reassurances while doling out public money like bandages for a broken system. At what point do we stop acting surprised and start adapting?

Maybe it’s time for the agricultural sector to finally embrace change—new crops, new techniques, new thinking. How many more summers must pass before action replaces analysis?

What’s worse is that it’s not just about weather anymore. We seem to be drowning in a culture of dependency, where too many expect the government to solve everything, to fund everything, to shield us from every inconvenience. This mindset isn’t sustainable. It’s infantilising.

It’s time to toughen up. The world is changing—and we need to change with it, not whimper every time the mercury rises.


🇫🇷

Sommes-nous devenus un pays de chochottes?

J’ai beaucoup voyagé et j’ai vécu en Asie, dans des endroits où le thermomètre ne descend jamais en dessous de 30°C — ni le jour, ni la nuit. En plus de cette chaleur constante, l’humidité est étouffante. Et pourtant, la vie continue. On travaille, on mange, on dort, on rit. Ce n’est pas toujours agréable, mais on s’adapte.

En France, il suffit de quelques jours de forte chaleur pour que les chaînes d’info s’emballent dans une avalanche de plaintes, d’alarmes et d’indignations. C’est à croire que le pays entier fond dans une sorte de panique collective. Oui, il fait chaud. Oui, on transpire. Mais franchement, ce n’est ni nouveau, ni insurmontable — et entre nous, c’est toujours mieux que des mois de froid glacial, de ciel gris et de pluie.

Sommes-nous devenus si fragiles ?

Le changement climatique, ce n’est pas une découverte. On en parle depuis des années. Et pourtant, chaque été, les mêmes discours recyclés reviennent : les agriculteurs sont “inquiets”, les experts “s’alarment”, les politiciens multiplient les promesses tout en distribuant des aides publiques comme des pansements sur une jambe de bois. À quel moment arrêtera-t-on d’être surpris pour enfin s’adapter ?

Peut-être qu’il est temps, une bonne fois pour toutes, que le monde agricole entame une vraie transition : de nouvelles cultures, de nouvelles méthodes, un nouveau regard sur la réalité. Combien d’étés faut-il encore attendre avant que l’action remplace l’analyse ?

Mais le plus inquiétant, c’est que cette attitude dépasse largement le cadre météo. Nous baignons dans une culture de la dépendance, où trop de gens attendent que l’État vienne tout régler, tout financer, tout compenser. Cette mentalité n’est pas tenable. Elle infantilise, elle affaiblit.

Il est temps de se ressaisir. Le monde change — à nous de changer avec lui, au lieu de gémir chaque fois que le thermomètre monte.

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J2S

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