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A citizen’s frustration with French politics
I rarely voice political opinions—frankly, I usually prefer to keep those thoughts to myself. But enough is enough. Lately, I’ve found myself deeply frustrated—not just by the state of politics in France, but by the way it’s reported, twisted, and amplified by media outlets that increasingly lean toward blatant right-wing extremism. It’s disheartening. It’s dangerous. And it’s exhausting.
This week, the hot topic is the Budget. France needs to find 40 billion euros in savings. That’s the reality. But instead of constructive dialogue, we get the usual theater: opposition for the sake of opposition. The Prime Minister made some proposals a few days ago—nothing revolutionary, just some tough, perhaps unpopular ideas. And what was the response? An onslaught of criticism, noise, and political posturing.
What’s worse? Not one single political party has offered a credible alternative. Nothing. Just finger-pointing and the same tired game of discrediting and censuring. I’m beyond annoyed. I’m disgusted.
Why do we need 577 deputies, when half the time the Assemblée nationale is half-empty during debates? What purpose do they serve when all they do is perform party lines and block progress? If I had my way, I’d cut that number down to 101—one deputy per department. Efficient. Accountable. Democratic. Just imagine: that alone would save nearly 3 billion euros over 10 years. Yes, you read that right. The current cost of the National Assembly is around 351 million euros a year. For what, exactly?
And then came the suggestion that stirred the loudest uproar: cutting two bank holidays. You’d think someone had proposed canceling democracy itself. But here’s the thing: I spent most of my working life in Germany, a country with 9 public holidays—compared to France’s 11—and I never once felt deprived. In fact, I remember all too well how chaotic May in France could be for any business. Between holidays and long weekends, entire weeks of productivity vanished into thin air. From an economic and planning perspective, it’s a mess.
Of course, you can’t really bring this up in conversation with friends or family. People react emotionally, not rationally. Any attempt at dialogue turns into a battle. So I’ll just leave my thoughts here, for whoever is still willing to listen—or think critically.
No, I’m not becoming a full-time political commentator. But yes, from time to time, I will use this space to say what I feel needs to be said.
Because silence, in times like these, starts to feel like complicity.
🇫🇷
Ras-le-bol du cirque
Le ras-le-bol d’un citoyen face à la politique Française
Je commente rarement la politique. En général, je garde mes opinions pour moi. Mais là, franchement, j’en ai marre. Marre de la manière dont les informations sont relayées, marre du climat de plus en plus polarisé, et surtout marre de la complaisance des médias vis-à-vis des discours ouvertement extrémistes de droite. C’est inquiétant. Et ça devient insupportable.
Le grand débat de la semaine, c’est bien sûr le budget. Il faut trouver 40 milliards d’euros d’économies. C’est un fait. Le Premier ministre a avancé quelques pistes il y a quelques jours — des propositions pas faciles, certes, mais au moins il a le mérite d’essayer. Résultat ? Une avalanche de critiques. Des cris d’indignation. Et comme d’habitude, aucune proposition concrète en face. Rien. Pas un seul parti politique ne propose d’alternative sérieuse.
Et là, je me demande : à quoi servent nos 577 députés, franchement ? Quand ils daignent se rendre dans l’hémicycle — souvent à moitié vide — c’est uniquement pour faire de la politique de spectacle, chercher à piéger l’autre camp, ou préparer une motion de censure. J’en suis profondément agacé. Si ça ne tenait qu’à moi, j’en garderais 101 : un par département. Point. Moins de théâtre, plus de responsabilité. Rien que cette mesure ferait économiser près de 3 milliards d’euros sur 10 ans. Et oui, le fonctionnement de l’Assemblée nationale coûte environ 351 millions d’euros par an. On peut légitimement se demander pour quoi.
Et puis il y a cette idée qui a mis tout le monde en ébullition : supprimer deux jours fériés. Scandale ! Sacrilège ! Et pourtant, ayant travaillé la majeure partie de ma vie en Allemagne, avec seulement 9 jours fériés, je peux affirmer que cela ne m’a jamais gêné. Bien au contraire. Je me souviens à quel point le mois de mai est ingérable en France pour les entreprises : ponts, jours chômés, calendrier éclaté. Pour une entreprise, moins de jours fériés, c’est plus de continuité, de prévisibilité, de productivité. C’est du bon sens.
Mais inutile d’essayer d’en parler calmement autour de moi. C’est peine perdue. Dès qu’on aborde le sujet, les émotions prennent le dessus, et toute tentative de réflexion tourne court. Alors j’ai décidé d’écrire ici, de temps en temps. Parce que parfois, il faut exprimer son ras-le-bol.
Non, je ne compte pas transformer ce blog en tribune politique. Mais oui, je continuerai à dire ce que je pense, quand j’en ressens le besoin.
Parce que dans un climat aussi délétère, le silence commence à ressembler à une forme de complicité.
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J2S


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