Cousinade Sauvaget

🇬🇧

Chapter II

(Now featuring Uzès)

Day 1

Barely 24 hours after waving goodbye to our last visitors — with just enough time to reclaim the sofa and the fridge — we were back on the road again. Destination: festive reunions. Or, to be precise, the reunion — the now yearly Cousinade Sauvaget, a gathering of cousins and partners where family tales, laughter, and bottles of wine flow with equal ease.

Fun fact: of the six Sauvaget cousins, four have migrated south to Occitanie in recent years, while the remaining two cling stubbornly to the Paris area. Coincidence or not, these two are also the only ones still working. We’ll let you decide whether that’s correlation or causation.

Last year, we gathered in Burgundy, one of our ancestral heartlands. This year? We headed to the Gard, near Uzès, the new stomping ground of the latest cousin to trade Parisian smog for Provençal sunshine.

But before I tell you about wine, gîtes, and naps (yes, naps deserve their own mention), let me pause for a quick introduction to our host town:

Uzès. Or as some call it, the First Duchy of France. This jewel of the Gard was once a Roman pit stop on the Via Domitia (Italy ↔ Spain, pre-Google Maps). By the 16th century, it had risen to duchy status, with dukes, religious conflicts, and enough history to fill several textbooks. Fast forward to today, and Uzès is known for its bustling Saturday market, artisan traditions, and, importantly, the birthplace of Haribo candies. Yes, gummy bears began here. Chew on that.

Arriving from Carcassonne after a perfectly timed 2.5-hour drive, we dove straight into lunch at Le 80 Jours, because nothing says “road trip complete” like a good meal. With a couple of hours to spare, we wandered Uzès’ cobbled streets, and I’ll admit: guidebooks undersell it. This town deserves serious exploring — more than our post-lunch stroll could deliver.

By 3 p.m., it was time to check into our temporary headquarters: La Maison des Lauriers in Arpaillargues. Picture this: a 17th-century magnanerie (silkworm farm) turned maison d’hôtes, complete with vaulted rooms, stone floors, and ceilings that whisper history. Naturally, our first move wasn’t to unpack — it was to nap. A tactical nap. The kind that prepares you for aperitifs.

Which brings us to cousin Jean-Yves’ new home, conveniently in the same village. Glasses clinked, stories flowed, and by 7:30 p.m., we were ready for dinner at CEBO back in Uzès. Cue excellent local red wine, creative plates, and the kind of atmosphere that makes you linger long after dessert.

A night stroll through Uzès’ cobblestones capped the day perfectly, before heading back to our gîte for what I’ll call “a fairly good night’s sleep” — because with cousins, laughter always runs later than planned.


🇫🇷

Chapitre II

(Avec une touche d’Uzès)

À peine 24 heures après avoir salué nos derniers visiteurs — juste le temps de récupérer le canapé et le frigo — nous voilà déjà repartis. Destination : les réjouissances familiales. Plus exactement : la réjouissance — la désormais annuelle Cousinade Sauvaget, un rassemblement de cousins et conjoints où anecdotes, rires et bouteilles de vin coulent à flot.

Petit détail amusant : sur les six cousins Sauvaget, quatre ont migré vers l’Occitanie ces dernières années, tandis que les deux restants s’accrochent vaillamment à la région parisienne. Fait encore plus curieux : ce sont aussi les deux seuls qui travaillent encore. Correlation ? Causation ? À vous de juger.

L’an dernier, nous nous étions retrouvés en Bourgogne, terre de nos ancêtres. Cette année ? Cap sur le Gard, près d’Uzès, nouveau fief du dernier cousin ayant troqué le smog parisien contre le soleil provençal.

Mais avant de vous parler de vin, de gîte et de sieste (oui, la sieste mérite sa propre catégorie), un mot sur notre ville-hôtesse :

Uzès. Ou, comme certains l’appellent, le Premier Duché de France. Cette perle du Gard fut autrefois une étape romaine sur la Via Domitia (Italie ↔ Espagne, sans Google Maps). Au XVIe siècle, elle s’est élevée au rang de duché, avec ses ducs, ses conflits religieux et assez d’histoires pour remplir une bibliothèque. Aujourd’hui, Uzès est réputée pour son marché du samedi sur la Place aux Herbes, ses artisans, et surtout : elle est le berceau des bonbons Haribo. Oui, les ours en gélatine sont nés ici. À méditer entre deux mâchouilles.

Après deux heures et demie de route parfaitement synchronisée depuis Carcassonne, nous avons attaqué directement par le déjeuner au 80 Jours, car rien ne dit « voyage réussi » comme une bonne table. Avec quelques heures à combler ensuite, une balade digestive dans les ruelles pavées s’imposait. Et je dois l’avouer : les guides ne rendent pas justice à Uzès. C’est une ville qui mérite bien plus qu’un petit tour post-déjeuner.

À 15h, il était temps de poser nos valises dans notre QG éphémère : La Maison des Lauriers à Arpaillargues. Imaginez : une ancienne magnanerie du XVIIe siècle transformée en maison d’hôtes de charme, avec ses salles voûtées, ses sols de pierre et ses plafonds qui murmurent l’histoire. Première mission ? Non, pas déballer nos affaires : faire la sieste. Une sieste tactique. Celle qui prépare à l’apéritif.

Direction ensuite chez mon cousin Jean-Yves, fraîchement installé dans le même village. Verres qui s’entrechoquent, histoires qui fusent… et à 19h30, cap sur Uzès pour le dîner au CEBO. Au menu : un rouge local excellent, une cuisine inventive et une atmosphère qui donne envie de s’attarder longtemps après le dessert.

Enfin, une promenade nocturne à travers les pavés d’Uzès a conclu la journée en beauté, avant de regagner notre gîte pour ce que j’appellerai « une assez bonne nuit de sommeil » — car avec des cousins, les rires durent toujours plus longtemps que prévu.

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