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We didnât exactly start October at home. In fact, we were somewhere in the Touraine region, where vineyards meet nostalgia, enjoying our annual reunion with the same little group of indestructible friends weâve known since 1968.
Thatâs right â 57 years of friendship, laughter, questionable dancing, and slightly exaggerated storytelling. Between us, weâve seen weddings, children, grandchildren, and enough hairstyles to fill a museum of changing trends.
This yearâs get-together had been delayed a few months because one of our crew (who shall remain nameless, though we all know who he is) decided to test the efficiency of the local emergency services with a 10-minute heart stoppage. Thankfully, heâs now fitter than all of us combined â clearly, rebooting the human system sometimes helps!
A good time was had by all, with just enough food and wine to make cardiologists everywhere wince in unison.
đ The Road Home (with a Detour, of course)
We took the scenic route back â one must ease into normal life after such noble reunions. Our stop in Royan, by the ocean, was… well, tranquil. Letâs just say the restaurants had more empty chairs than customers. Still, a seaside sunset is never wasted.
đŽ The Grands Buffets Marathon â Round 1
Barely home and we were already off again, this time by train to Narbonne for a small event I like to call gastronomic overachievement â lunch at Les Grands Buffets.
Four friends joined us for their first experience there, and watching their faces as they navigated the dessert section was worth the trip alone. Forks flew, plates clinked, and vows of ânever eating againâ were made (and promptly broken within the hour).
đ Bureaucracy and Boarding Passes
A few quieter days followed â perfect for tackling the thrilling administrative task of obtaining certificates of life for our pensions abroad. (Always reassuring to have to prove youâre still alive to receive whatâs rightfully yours.)
Then came visitors. Our oldest son flew down from Hannover via Paris to Toulouse. I now know that road by heart, though itâs getting as dull as reheated soup. The 1h11-minute drive is bearable â as long as one avoids Toulouseâs morning, lunch, and evening rush hours. Which means, of course⊠never.
We did manage to enjoy the annual wine festival at home. Unlike last year, the weather behaved â a dry spell for once! (The only dry thing that weekend, actually.)
âïž More Visitors, More Food, More Fun
A couple of days later, my sister-in-law arrived from England, wisely choosing to land at Carcassonne Airport â a luxurious ten-minute drive from home.
The four of us spent a lovely morning and lunch in Mirepoix, a medieval gem of a market town that looks like it was built purely for postcards.
The next day we tackled La Cité de Carcassonne, walking all 3 km and 52 towers of the ramparts. (Yes, I counted. My knees still remember every step.)
And because no good visit ends without another act of culinary excess… back we went to Les Grands Buffets.
Yes, again.
I think they should give me a loyalty card by now. Iâve decided to rest from buffets until next year â mostly to preserve both my dignity and my cholesterol levels.
đȘïž Storms, Lunches & Other Adventures
As Storm Benjamin arrived with theatrical flair, we did the airport runs and sent our guests home â timing, as always, impeccable.
But rest? Oh no. That would be far too sensible. Instead, my brother and I drove via PĂ©zenas to Montpellier for yet another lunch reunion, this time with friends who couldnât make it to the Touraine earlier in the month.
One must maintain social balance, after all.
đ§° Of Cars and Clocks
The clocks changed â again â and so did my focus. I began work on reassembling my classic MĂ©hari, a project now involving equal parts patience, optimism, and WD-40.
Once itâs ready, I might sell it… or not. (Letâs call it an emotional negotiation in progress.)
đ Farewells and Future Plans
We ended the month with a farewell lunch for dear friends emigrating to Malaysia for a few months. I might contact some old acquaintances in Kuala Lumpur â you never know, there could be a âGrands Buffetsâ equivalent there waiting for me.
All in all, October was a month of friends, food, travel, and a surprising amount of cardio â both literal and figurative. The weather kindly played along, giving us an Indian Summer feel with just a couple of stormy interludes.
As the evenings cool and the calendar flips to November, I can only conclude:
October didnât just pass â it strutted through, full of flavor, friendship, and just a dash of French excess. đ·
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đïž Le mois qui fut â Octobre 2025
Nous nâavons pas vraiment commencĂ© le mois dâoctobre Ă la maison. En rĂ©alitĂ©, nous Ă©tions quelque part en Touraine, lĂ oĂč les vignobles cĂŽtoient la nostalgie, pour notre traditionnelle rĂ©union annuelle avec le mĂȘme petit groupe dâirrĂ©ductibles amis que nous connaissons depuis 1968.
Oui, oui â 57 ans dâamitiĂ©, de rires, de danses approximatives et dâhistoires de plus en plus exagĂ©rĂ©es. Ensemble, nous avons vu passer les mariages, les enfants, les petits-enfants⊠et assez de coupes de cheveux pour remplir un musĂ©e de la mode capillaire.
Cette annĂ©e, la rencontre avait Ă©tĂ© reportĂ©e de quelques mois, car lâun dâentre nous (que nous ne nommerons pas, mais tout le monde sait de qui il sâagit) a dĂ©cidĂ© de tester lâefficacitĂ© des services dâurgence avec un arrĂȘt cardiaque de 10 minutes. Heureusement, il sâest complĂštement remis â et il est dĂ©sormais sans doute plus en forme que le reste du groupe !
Une belle réunion donc, avec juste assez de vin et de bonne chÚre pour faire frémir tous les cardiologues de France.
đ Le retour (avec dĂ©tour, Ă©videmment)
Nous avons repris la route en mode scĂ©nique, car il faut bien une transition en douceur aprĂšs de telles agapes. Petite halte Ă Royan, au bord de lâocĂ©an, histoire de prolonger le plaisir.
Ambiance paisible, disons⊠trÚs paisible. Disons-le franchement : plus de chaises vides que de convives dans les restaurants. Mais un coucher de soleil sur la mer, ça ne se refuse pas.
đŽ Le marathon des Grands Buffets â 1Êłá” manche
A peine rentrĂ©s, nous voilĂ dĂ©jĂ repartis, cette fois en train vers Narbonne, pour un petit Ă©vĂ©nement que jâaime appeler lâexcĂšs gastronomique organisĂ© : dĂ©jeuner aux Grands Buffets.
Quatre amis nous accompagnaient, tous novices de lâendroit, et voir leurs visages face au rayon desserts valait le dĂ©placement Ă lui seul. Les fourchettes volaient, les assiettes sâentrechoquaient, et les promesses du genre « plus jamais ça » tenaient environ⊠une heure.
đ Papiers, paperasse et passagers
Quelques jours plus calmes ensuite, parfaits pour sâoccuper des tĂąches administratives palpitantes â comme obtenir des certificats de vie pour nos pensions Ă lâĂ©tranger. (Toujours rĂ©jouissant de devoir prouver quâon respire encore pour toucher ce quâon a gagnĂ©âŠ)
Puis, place aux visiteurs. Notre fils aĂźnĂ© est descendu dâHannover via Paris jusquâĂ Toulouse, oĂč nous sommes allĂ©s le chercher. Je crois dĂ©sormais connaĂźtre cette route par cĆur â et elle devient aussi passionnante quâune soupe rĂ©chauffĂ©e. Le trajet dure 1h11, Ă condition dâĂ©viter les heures de pointe du matin, du midi et du soir⊠autrement dit, impossible.
Heureusement, la fĂȘte du vin locale a rattrapĂ© le coup : contrairement Ă lâan dernier, la mĂ©tĂ©o a Ă©tĂ© clĂ©mente, et le seul âsecâ du week-end fut le vin blanc !
âïž Plus de visiteurs, plus de repas, plus de fun
Quelques jours plus tard, ma belle-sĆur a atterri dâAngleterre, avec la sagesse de choisir lâaĂ©roport de Carcassonne, Ă seulement dix minutes de la maison.
Les quatre rĂ©unis, nous avons passĂ© une superbe journĂ©e Ă Mirepoix, charmante bastide mĂ©diĂ©vale qui semble tout droit sortie dâune carte postale.
Le lendemain, direction la CitĂ© de Carcassonne, pour une promenade de 3 km et 52 tours sur les remparts. (Oui, jâai comptĂ©. Et mes genoux sâen souviennent encore.)
Et, comme toute bonne visite se termine par un excÚs de table⊠retour à Narbonne pour une deuxiÚme tournée des Grands Buffets.
Oui, encore.
Je crois que je vais faire une pause jusquâĂ lâannĂ©e prochaine â histoire de mĂ©nager mon foie et ma rĂ©putation.
đȘïž TempĂȘtes, dĂ©jeuners et autres aventures
Alors que la tempĂȘte Benjamin faisait des siennes, nous avons raccompagnĂ© nos invitĂ©s Ă lâaĂ©roport â impeccable synchronisation, comme toujours.
Mais du repos ? Oh que non ! Ce serait trop raisonnable. Mon frĂšre et moi avons pris la route via PĂ©zenas vers Montpellier pour un autre dĂ©jeuner entre amis â ceux-lĂ mĂȘmes qui nâavaient pas pu venir en Touraine plus tĂŽt. Il faut bien entretenir le lien social, nâest-ce pas ? đ
đ§° Dâhorloges et de mĂ©caniques
Changement dâheure oblige, jâai troquĂ© les fourchettes contre les clĂ©s plates et me suis attaquĂ© Ă la remise en Ă©tat de ma MĂ©hari classique. Un projet fait de patience, dâoptimisme et dâun peu (beaucoup) de WD-40.
Une fois terminĂ©e, je la mettrai peut-ĂȘtre en vente⊠ou pas. (Disons que la nĂ©gociation Ă©motionnelle est en cours.)
đ Derniers repas et nouveaux horizons
Le mois sâest terminĂ© autour dâun dernier dĂ©jeuner, pour dire au revoir Ă nos chers amis qui partent vivre quelques mois en Malaisie. Je pense dĂ©jĂ Ă contacter quelques connaissances Ă Kuala Lumpur â qui sait, il y a peut-ĂȘtre lĂ -bas une version locale des Grands Buffets Ă dĂ©couvrir.
Bref, octobre fut un mois de retrouvailles, de voyages, de bons repas et dâun peu de cardio â au sens large.
Le temps, dans lâensemble, nous a gĂątĂ©s : une belle arriĂšre-saison avec juste deux ou trois journĂ©es de tempĂȘte pour pimenter le tout.
Alors, en refermant le calendrier, je ne peux que conclure :
Octobre ne sâest pas contentĂ© de passer â il a dĂ©filĂ©, avec saveur, amitiĂ© et une touche dâexcĂšs bien française. đ·
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