🇬🇧
BBQs,bypasses and the brutal end of summer
Sipping my morning coffee today, peacefully watching the world fall apart one international headline at a time, I had an alarming revelation—I haven’t posted anything in five days. Five. Days. That’s practically a digital sabbatical in my book. Unheard of. I’m not saying I was missed like a Kardashian at a camera convention, but still… unusual.
Truth is, last week was suspiciously quiet. Too quiet. The kind of quiet that makes you think, “Either something big is coming, or I accidentally activated stealth mode on my life.”
And then it hit me: it’s summer’s end. You can tell by the mass migration of sunburnt humans desperately fleeing the coast and returning to reality, honking their way back into traffic jams and existential dread. Judging by the tailbacks, I predict next weekend will be even worse—possibly featuring the collapse of civilisation in the Lidl car park.
Despite the risk of being absorbed into this rolling automotive apocalypse, we dared to take a road trip to Pézenas on Saturday. Rebel move. No motorways, no sat-nav tantrums. We took only the secondary roads through the Minervois, a choice that was half French romance, half GPS roulette. It took longer, yes, but the views were lovely and—according to the traffic reports—we made the right call. Plus, nobody cried, swore, or questioned the life choices that led to us sitting behind a tractor for 14 km. A win.

The day was spent at Gerard & Ferry’s, where the BBQ was sizzling and the pool was more inviting than a politician’s promises during election week. We ate, we swam, we floated around like lazy otters with better wine. The return trip home was via motorway, and we made such good time I briefly considered buying a lottery ticket.
Then came Sunday. Our turn to host. Eight guests arrived bang on time—clearly aware that punctuality earns you an extra margarita. I debuted my new invention: the Spicy Margarita Rosé. Yes, it sounds like something Martha Stewart might drunkenly invent on live TV, but it was a hit. Judging by the alarming number of empty wine bottles I now have to recycle, the crowd was enthusiastically hydrated.
Now, I’m still holding strong on the dry spell—70 days in and still alcohol-free. Someone, somewhere, cue a slow clap. This allowed me to observe the party in full clarity, and somewhere between the cheese course and the impromptu debating society that formed around whether Le Mans is more “authentic” than Formula 1, a major decision was made: We’re going to the 24 Hours of Le Mans next year.
I’ll be coaching three newbies, which means I’ll need to create an itinerary that balances high-octane racing with enough wine and cheese to qualify as a UNESCO heritage experience. Challenge accepted.
This week has so far been uneventful, unless you count lunch with my brother yesterday where we tried to summarise an entire summer in one sitting without descending into interpretive dance. He’s been away most of the season, and I had to bring him up to speed: pool parties, cocktail inventions, minor traffic miracles.

Tomorrow, however, the yearly Feria kicks off—the official farewell party for summer. Four days of music, dancing, wine (not for me), and rain (definitely for me). Yes, it rained last night. Just enough to let us know that the infernal heat has passed and it’s time to start pretending we love “cozy autumn vibes.” Still, we might just score a golden Indian Summer, which is like Mother Nature saying, “My bad, here’s a bit more sunshine before I ruin your life with November.”

But let’s not get ahead of ourselves. All eyes are now on next week’s holiday to Ireland. We’re meeting two other couples—one from the UK and one from Germany—in Dublin, and from there, launching a scenic booze-tinged tour of the Emerald Isle: Belfast, Bushmills, Donegal, Galway, Kilkenny, and back to Dublin. Whiskey distilleries are on the agenda, which will likely mark the end of my noble dry streak.
I’ve even started the pre-Ireland ritual: staring blankly at my wardrobe, trying to decide if I still own a waterproof coat that doesn’t make me look like a lost fisherman or a depressed tour guide. Ireland waits for no one—and definitely not for someone packing only linen shirts and optimism.
Stay tuned. Adventures await. Raincoats will be tested. Whiskey will flow. And most importantly—I’ve officially broken the five-day blog silence. You may now exhale.
🇫🇷
Silence radion, BBQ, bouchons et fin d’été brutale
En sirotant mon café ce matin – tout en regardant le monde sombrer, titre de presse internationale après titre de presse internationale – j’ai eu une révélation brutale : je n’ai rien posté depuis cinq jours. Cinq. Jours. Une éternité dans mon monde. À ce rythme-là, on pourrait croire que j’ai été enlevé par une secte de minimalistes digitaux.
La vérité, c’est que la semaine dernière a été… étrangement calme. Trop calme. Le genre de calme qui te fait te demander si la vie ne t’a pas mis en mode silencieux sans prévenir.
Et là, le déclic : la fin de l’été est là. On le sent au grand exode de vacanciers rouges écrevisses, regagnant la civilisation à contrecœur dans des embouteillages philosophiques. Et vu l’état des routes le week-end dernier, je pense que celui qui vient sera encore pire. Possiblement la fin du monde dans un parking de Lidl.
Mais bon, n’écoutant que notre courage (et pas les alertes Bison Futé), on a pris la voiture samedi direction Pézenas. Objectif : éviter l’enfer autoroutier en prenant uniquement les routes secondaires à travers le Minervois. Oui, ça a pris un peu plus de temps, mais honnêtement ? Entre les infos trafic apocalyptiques et les paysages splendides, on a clairement fait le bon choix. Pas de klaxons, pas de sueurs froides, pas de crise existentielle derrière un camping-car allemand. Tranquillité absolue.
Journée chez mes amis Gérard et Ferry, où le BBQ était au top et la piscine plus accueillante qu’un mojito en période de canicule. On a mangé, nagé, flotté, somnolé. Le retour s’est fait par l’autoroute cette fois, et on a battu notre record de vitesse (dans les limites légales, bien sûr… à peu près).
Dimanche, c’était à notre tour de recevoir. Les huit invités sont arrivés à l’heure – probablement motivés par la promesse de cocktails. J’ai pu servir ma toute nouvelle création : le Spicy Margarita Rosé. Oui, ça sonne comme une expérience ratée dans un bar branché du Marais, mais je vous jure, c’était un succès fulgurant. Et vu le nombre de bouteilles vides qui traînent aujourd’hui, on peut dire que l’hydratation a été… sérieusement prise au sérieux.
Pour ma part, je suis toujours en mode zéro alcool, 70 jours pile. Oui, vous avez bien lu. Sobre comme un moine en cure. Cela m’a permis d’observer la scène avec une clarté presque inquiétante. À un moment donné, entre le fromage et les débats passionnés sur les mérites comparés du Mans et de la F1, une décision majeure a été prise : on va au 24h du Mans l’an prochain.
Je vais devoir coacher trois novices, ce qui veut dire : prévoir un programme mêlant vitesse, vin et victuailles. Rien que d’y penser, j’ai envie de créer un PowerPoint.
Cette semaine, rien de folichon à signaler. Déjeuner avec mon frère hier, pour faire un résumé express de l’été. Lui, il était loin pendant la saison, donc il a fallu que je le mette à jour : apéros, piscines, routes bucoliques, margaritas épicées… la totale.
Demain démarre la Feria annuelle, qui marque officiellement la fin de l’été. Quatre jours de musique, de fête, de bandas, et bien sûr… de pluie. Oui, elle est arrivée hier soir. Pas un déluge, mais suffisamment pour que l’on sente que le grand chaud est fini. Espérons quand même un bel été indien, histoire de retarder l’arrivée de l’automne déprimant version boue et rhume.
Mais pour l’instant, tous les regards se tournent vers la semaine prochaine, avec notre départ en vacances en Irlande. On retrouve deux autres couples – l’un venant du sud-ouest de l’Angleterre, l’autre du nord de l’Allemagne – à Dublin, point de départ de notre tour de l’île : Belfast, Bushmills, Donegal, Galway, Kilkenny… et retour à Dublin. Quelques distilleries sont sur notre chemin, ce qui risque de coïncider, comme par magie, avec la fin de ma sobriété légendaire.
Je commence déjà à scruter mon placard à la recherche d’un imperméable digne de ce nom, quelque part entre l’élégance britannique et le style “pêcheur breton désabusé”.
Voilà pour les nouvelles. Le silence de cinq jours est officiellement rompu.
Vous pouvez reprendre une activité normale.
Link back to my master Blog and main menu J2S


Pingback: Breaking the silence 🇬🇧🇫🇷 | J2S